Sparte, -500 à -480 av J.C

Le jeune Alýpios a sept ans, il est temps pour lui d'être placé sous l'autorité du paidonomós, le magistrat spécialement chargé de superviser l'éducation. C'est ainsi que durant les treize années qui allaient suivre, Alýpios allait suivre l'enseignement de l'agôgè.

Embrigadé avec d'autre jeune spartiate de son âge, il apprit les rudiments de la lecture et de l'écriture, ainsi que certain chant de marche que les soldats chantent quand ils partent en campagne. Mais l'essentielle de sa formation consistait à s'endurcir physiquement par l'athlétisme, à manier les armes, à marcher en formation et surtout, à obéir aveuglément aux supérieurs et à toujours rechercher le bien de la cité.

Ainsi durant toutes son enfance l’enseignement était consacré à la discipline et à la rigueur. Les enfants ont la tête rasée, vont pieds nus et n'ont qu'un seul manteau par an. Une sous-alimentation chronique les oblige à voler leur nourriture, et ils dorment sur des paillasses de roseaux de l'Eurotas qu'ils ont eux-mêmes coupés, sans outil.
Pendant l'adolescence, on met plutôt l'accent sur l’aidốs, la pudeur, la décence. Vers l'âge adulte, on insiste sur l'émulation et la compétition, principalement pour devenir l'un des Hippeis.
C’est à l’âge de vingt ans qu’Alýpios intégra enfin l’armée spartiate.

Grèce, -480 av J.C

Alýpios, qui venait d'intégrer l'armée de Sparte, se trouvait immobile au milieu de centaine d'autre guerrier spartiate. Face à eux leur roi, Léonidas, faisait un discours d'encouragement, en effet ils s'apprêtaient à partir combattre l'invasion perse, une bataille que les historiens appelleront la Bataille des Thermopyles.

Mais Alýpios n'allait pas participer à cette bataille où Léonidas et ses spartiates allaient se sacrifier pour permettre à la Grèce de repousser l'envahisseur. En effet, alors que le roi était en plein dans son discours, un homme d'une grande stature, dépassant le plus grand des spartiates d'une bonne tête, apparut en descendant du ciel. Cet homme portait une armure similaire à celle des spartiates, mais en plus complète et complètement rouge. Devant cet homme, Léonidas mit genoux à terre suivi par ses soldats. Cet homme n'était autre qu'Ares le Dieu de la guerre, le principal dieu vénéré à Sparte.

Arès fit se relever le roi et dit à haute voix qu'il cherchait un courageux spartiate pour accomplir une mission divine. Le roi lui dit qu'il serait ravi d'envoyer une escouade entière au service du dieu, mais ce dernier lui fit signe de se taire, il se tue pendant quelques secondes, il semblait sonder chaque spartiate qui était agenouillé devant lui, puis il leva le bras et montra Alýpios du doigt. Aussi le guerrier sut que sa vie allait changer à tout jamais.

San dire mot Arès fit signe à Alýpios de s'approcher, ce dernier se leva, passa les rangs de ses frères d'arme et rejoint le dieu de la guerre. Ce dernier l'emmena à l'écart et lui expliqua quelle mission il allait devoir mener à bien.

Le dieu lui expliqua, qu'un de leurs ennemis, un dénommé Loki, un être dont Alýpios n'avait jamais entendu parler, avait permis à des créatures, nommé les Géants des Glaces venus tout droit de Jötunheim. Ne pouvant en dire plus sur la nature alien de la créature, Arès dit à Alýpios de terrasser ces monstres.

Sans même se demander pourquoi le dieu de la guerre ne s'occupait pas lui-même des créatures, le guerrier spartiate parti, avec la bénédiction de son roi qu'il ne reverrait jamais.

Arès lui avait dit que les géants étaient apparus dans les confins de la Péonis, une région de la Grèce se trouvant au nord. Ainsi Alýpios se mit en marche, au plutôt au galop sur le dos d'un cheval.

Il mit de nombreux jours pour atteindre la Péonis, jours que les géants mirent à profit pour terroriser les environs et détruire quelques villages. Une fois sur place, le guerrier n'eut pas besoin de chercher bien longtemps les géants, qui à ce moment-là attaquer un village de pécheur.

Alýpios mit pied-à-terre et s'avança vers le village, armée de sa lance et bouclier, ainsi qu'une d'une épée courte. À l'entrée du village il aperçut un géant, ce dernier faisait facilement trois à quatre mètres de haut. Bien que préparer mentalement et physiquement, il savait qu'il ne partait pas vainqueur, il allait devoir mettre à profit tous les enseignements reçus ainsi qu'une certaine doses de ruse et de chance, beaucoup de chance.

C'est dans un hurlement, pour s'encourager lui-même, qu'il chargea le géant. Ce dernier se retourna et faillit éclatait de rire en moyen cet insecte foncer vers lui. Mais il reprit tout son sérieux quand Alýpios lui enfonça sa lance dans la cuisse. Le géant réagit aussitôt, il frappa le guerrier, ce dernier se protégeant avec son bouclier fut envoyé au loin, mais heureusement sans séquelle. Il dut tirer son épée courte, sa lance étant resté coincer dans la jambe du géant, lance que le géant brisa pour quel ne le gêne pas.

Aussitôt le monstre de glace chargea, en quelques secondes il fut sur Alýpios, ce dernier plus petit et plus rapide réussit à esquiver le coup cette fois, il fit une roulade entre les jambes du géant et donna un coup d'épée dans le mollet du monstre. Ce dernier mit un genou à terre, le spartiate avait réussi à trancher un nerf. Dans un hurlement de rage, le géant réussit à se relever et se retourna en donnant un coup, le guerrier réussit à nouveau à esquiver, mais l'autre main du géant l'attrapa par le torse.

Il emmena Alýpios vers sa tête avec pour objectif de croquer un morceau. Le bouclier étant tombé à terre il ne lui restait que son épée courte. Voyant la gueule du géant s'approchait, le guerrier réfléchit à toutes vitesse, il avait le choix, il pouvait se dégager facilement en poignardant le bras du géant ou essayer d'abattre définitivement le monstre, mais cela était très risqué. Mais il opta pour la seconde option, il prépara son bras et quand il fut asse près de la tête du géant, ce dernier ouvrit grand la bouche, Alýpios put voir ses dents pointus conçu pour déchirer la chair, il ne devait pas se louper.

D'un geste vif et précis, le guerrier enfonça son épée dans la bouche béante du géant, la lame ressortie de l'autre côté du crane en déchirant le cerveau au passage. Le géant chuta tout en lâchant Alýpios, ce dernier chuta d'environ quatre mètres. Le guerrier atterrit lourdement sur le sol, il regarda son bras qui était recouvert d'un étrange sang bleuté, le sang du monstre, il avait quelques petits trous dans son bras, en tuant le géant, ce dernier avait sans doute essayé de mordre le guerrier.

Alýpios se releva, rejoint le cadavre du monstre, lui ouvrit la bouche, qui s'était refermé sous l'impact de la chute, entra sa main à l'intérieur et en sorti son épée qui était restée figé dans le crâne du monstre. À présent il savait que ces monstres pouvaient être tués, il n'en restait plus que deux, deux géants qu'il pouvait entendre au loin. Ces sons venaient de villages voisins, ainsi les deux autres géant attaquaient d'autres villages. Il aurait ainsi la possibilité de les affronter l'un après l'autre, battre deux géants en même temps se serait avéré bien plus compliquer et il n'en serait sans doute pas sorti vivant.

C'est ainsi qu'il rengaina son épée courte, ramassa son bouclier et commença à marcher pour sortir du village et se diriger vers sa prochaine cible.

Le premier géant avait succombé après quelques coups, Alýpios ne s'attendait pas à pouvoir abattre le monstre avec autant de facilité, cela était sans doute dut à son entrainement de spartiate. Armée de son épée courte et de son bouclier, il partit en direction d'un second village attaquer par un autre géant. Après un peu moins d'une heure de marche, il arriva enfin au village, qui était déparé du premier par plusieurs kilomètres.

Là le spectacle d'horreur qui s'offrait à lui montrer toutes la cruauté dont été capable les géants de glaces. Il n'eut pas besoin d'aller à la recherche des monstres, que les deux géants semblaient l'attendre. Ils avaient dû avoir senti la mort de l'un des leurs et c'étaient rejoint pour combattre l'homme responsable de mort du monstre. Alýpios tira son épée courte et chargea l'un des monstres quand ce dernier se mit également à charger.

Le choc fut violent, Alýpios réussit néanmoins à parer le coup, mais le bouclier explosa littéralement et son épée était planté dans les côtes du monstre. L'épée restait coincé, à présent démunit, Alýpios se retrouvait en mauvaise posture, il devait récupérer son arme. Il retira son casque, il allait le gêner dans ses mouvements, le combat était difficile, il avait donc besoin de toutes ses facultés et son champ de vison devait alors très importants.

Le géant attaqua à nouveau, Alýpios fit une roulade entre les jambes du géant en esquivant le coup et frappa en se relevant en pleine dans les reins. Mais cela n'eut que peu d'effet, le géant se retourna, le guerrier passa sous la garde du monstre, attrapa le manche de l'épée courte toujours coincé dans le bas du torse du monstre. Il tira d'un coup sec et réussit à déloger l'épée et avant que le monstre réagisse il fit un bond et enfonça la lame dans la gorge du monstre. Ce dernier mourut en étouffant sous les flots de sang qui entraient dans ses poumons.

Alýpios, recula un peu, il vit le dernier géant, qui était d'ailleurs bien plus grand que les deux premiers et qui devait être bien supérieur que ce soit en force et en technique de combat. D'ailleurs il arborait une immense épée qui faisait la taille du spartiate

Le combat qui suivit fut bref, l'humain était bien plus faible que son ennemi et en quelques coups il fut transpercer par l'épée. C'est aux portes de la mort qu'il fit le géant s'apprêtant à l'achever d'un puissant coup d'épée. Mais le coup ne vint jamais, en effet, une lance tomba du ciel et se planta juste à côté de la main d'Alýpios. Une aide miraculeuse, une aide divine. Dans un geste de dernière chance, il mit ferma la main sur le lance.

Aussitôt ses forces lui furent rendu et ses plais guéris. Il se releva la lace à la main, il sentait une nouvelle force l'envahir ainsi qu'une intense chaleur. Il savait ce qui lui restait à faire même s'il ne savait pas comment il pouvait le savoir. Il leva sa main libre en direction du géant de glace et libéra un véritable torrent de flamme qui engloba le monstre l'emprisonnant. Alýpios prit la lance à deux mains et chargea, le monstre ne pouvait rien faire, il ne pouvait que voir la mort arriver. D'un coup de lance il transperça le monstre embrochant son coeur au passage.

Le monstre enfin mort, Alýpios avait mené à bien la mission des dieux. Un homme semblant très vieux, mais en pleine forme, atterrit devant lui, il s'agissait bien entendu de Zeus, le roi des dieux. Ce dernier félicita le spartiate pour sa victoire et accorda comme récompense la lance et les nouveaux pouvoirs dont Alýpios c'était servi pour terrasser le monstre. Il apprit au guerrier qu'il était devenu immortel et qu'ainsi il vivrait éternellement, en ceci Zeus lui offrit une place sur l'Olympe, mais à la grande surprise du dieu, le guerrier refusa prétextant qu'il devait aider ses frères à gagner la guerre.

C'est ainsi que plusieurs jours plus tard, il se trouvait dans une armée composée de spartiate et d'autre grecque fassent à l'envahisseur perse, une guerre qui avait débuté suite à l'annonce du sacrifice du roi spartiate et des soldats qui l'accompagnaient.

Il se souvint de cette guerre comme si c'était hier et pourtant cela faisait près de 2500 ans qu'elle s'était déroulé. Il se revoyait mener la charge au côté de ses frères spartiates et de milliers de grecques.

Mais son histoire ne s'arrête pas à cette guerre, à peine le temps d'un clignement d'oeil qu'il se retrouvait à Alezia en -52 av JC au moment de la défaite des gaulois et de Vercingétorix face à Jules César, il fut d'ailleurs présent lors de la mort de ce dernier quelques années plus tard. Alýpios, qui garda ce nom jusqu'au 3eme siècle après J.C, connu la plupart des grandes périodes historiques. Il rencontra celui que l'on nomma le messie. Il participa plus d'un millénaire plus tard aux guerres sanglantes connus comme étant les croisades. Pour les quelques historiens, qui avaient connaissance de la présence d'Alýpios à toutes ses époques, son implication était flou et lui-même n'en parle à personne. La période du moyen-âge et des croisades fut une période très sombre pour le spartiate, ce fut durant cette période qu'il renia ses dieux, les mêmes dieux qui lui avait procuré ses pouvoirs.

Il avait participé à de nombreux massacre lors des guerres qui caractérisent le moyen âge, lors de cette période, qui dura plusieurs siècles, ce qui n'était rien aux yeux d'un immortel, le spartiate était menépar une colère aveugle envers ses anciens dieux qui pour lui l'avaient maudit en lui donnant une vie éternelle condamner à voir tous ceux qu'il aime périr.

Il commença à accepter son sort à peu près au même moment où débuta la renaissance. À l'époque où les premiers navires partaient pour le nouveau monde, Alýpios se trouvait en Italie où il rencontra certains personnes telles que Léonard De Vinci ou encore Machiavel. Ces deux personnes, parmi d'autres, étant des proches du spartiate, ils lui permirent de voir différemment le monde, ils étaient les seuls à connaître la vérité des origines du guerrier. Ce dernier put ainsi comprendre qu'il avait un rôle à jouer et qu'il pouvait influer le monde.

Cela fut démontré quelques siècles plus tard lorsque durant l'indépendance américaine il conseillait George Washington et les autres insurgés. Puis quelques années après il participa à la révolution française, deux évènements majeurs qui changèrent le monde à jamais.

Bien sûr il continua d'agir encore durant de nombreux siècles, c'est ainsi qu'il se retrouva à faire les deux guerres mondiales ainsi que la guerre du Vietnam durant le 20eme siècle. C'est durant cette période qu'il rencontra d'autres personnes qui possédaient des capacités surhumaines. Quand, au début du 21eme siècle, des centaines de personnes commencèrent à développer des capacités surhumaines, Alýpios, renommé William depuis plus d'une centaine d'année, jugea qu'il était temps pour lui de laisser la nouvelle génération guider le monde, après plusieurs millénaires il avait bien le droit de poser les armes. Mais sa décision changea quand il vit un jour d'anciens ennemis resurgir, les géants de glace étaient de retour sur Terre, sans doute à nouveau envoyé par le dieu Loki. William comprit alors que son rôle n'était plus de guider l'humanité, mais de la protéger afin que les nouvelles générations puissent prospérer en paix. C'est ainsi qu'il devient ce qu'on appelle communément un héros.